Lyra Varen [Fiche Acceptée]

Nom : Varen
Prénom : Lyra
Âge : 21 ans

Origine : Humaine - Immortelle

Rang ou Profession : Assassin

Description psychologique : Opportuniste. Oui, c’est cela. Opportuniste, matérialiste, impulsive, et égoïste. Ce serait une parfaite description. Seulement Lyra est plus complexe que cela. Ce qui la guide, ce sont ses idéaux. Elle n’a qu’une idée en tête : supprimer tous les démons de la terre. Idée ambitieuse, il faut le reconnaître. Au fil des années, elle a fait naître en elle une haine profonde pour la race démoniaque. Ce n’est pas pour le bien de l’humanité, c’est simplement pour elle. Lyra ne veut en aucun cas finir esclave jusqu’à la fin de sa vie. Et elle est prête à tout pour arriver à son but : tuer les dirigeants.
La jeune femme n’est pas une intellectuelle. Tactiques, stratégies, réflexions, ça n’est pas pour elle. C’est une femme de terrain qui agit, et réfléchit ensuite. En tant qu’assassin, elle peut accepter toutes sortes de contrats s’ils sont alléchants, tout est bon à prendre, à condition que ce soit en accord avec ses idéaux. Elle n’acceptera pas de tuer ceux qui partagent son but, ou de simples humains sous la coupe de démons.
De plus, elle ne rendra aucun service si ça ne lui rapporte rien. Elle est en constante recherche de profit. Et si elle n’attaque pas les dirigeants directement, sans attendre le contrat, c’est que pour le moment il y a trop à risquer. Son orgueil peut l’amener à se piéger elle-même, mais elle sait reconnaître quand la situation est trop dangereuse pour elle.

Associable dans son genre, elle préfère rester froide et distante avec tous ceux qui l’entourent. Lyra n’est pas du genre à montrer ses sentiments et encore moins à faire la conversation pour le plaisir. Si elle se pose de nombreuses questions, elle n’en reste pas moins apte à tuer de sang froid si elle y voit un profit.
A côté de ça, Mathyas partage sa vie sporadiquement depuis qu’ils se sont mis au défi de réaliser leur but commun. Elle est avec lui comme elle est avec tout le monde. Mathyas n’est ni un amant, ni un ami, ni un ennemi. C’est un allié, et elle le considère juste comme tel.

Description Physique : On trouve une certaine lueur dans les yeux bleus profonds de Lyra. De la haine, de la violence, mais pas seulement. Ses lèvres sont agrémentées de piercings : un sur la lèvre inférieure (un anneau), et un au-dessus de la lèvre supérieur, à gauche. Elle en a un autre sur la langue et un dernier sur le cartilage de l’oreille droite. Deux boucles d’oreilles aux deux lobes. Son visage est fin, et on peut y distinguer quelques tâches de rousseur très discrètes. Ses cheveux sont d’un rouge flamboyant pour les trois quart, et d’un noir pénétrant pour le reste. Une frange rouge rebelle tombe devant ses yeux, ne les cachant pas pour autant. Du crayon noir, du rouge à lèvres, et pour terminer l’ornementation, un soleil enflammé tatoué sur son omoplate droite.

Son corps élancé ne dépasse pas le mètre soixante-seize. Il est souvent habillé d’un pantalon miteux et d’un corset du même genre. Sur ses mains, une paire de mitaines en cuir noir. Les couleurs sont sombres, histoire de se fondre dans le décor, ne laissant que ses cheveux resplendirent, accentuant par la même occasion son teint de peau clair. De longues bottes noires sans talon, et un long manteau en cas de besoin. Lyra a une faible carrure mais n’en est pas moins dangereuse pour autant. Agile mais pas acrobate, la jeune femme s’entretient sans excès, son travail étant suffisant pour maintenir sa force.

Biographie : Vous pouvez vous demander d’où vient cette haine que Lyra attise, mais en aucun cas, elle ne vous répondra. Elle se contentera simplement de hocher un sourcil avec son plus beau regard glacial, sans prononcer un mot. Mais quand elle se retrouvera seule, elle se souviendra de son enfance, à Bokrus. C’est une chose qu’elle n’oubliera jamais. Avec précision, elle se souvient de cette odeur âpre qui se dégageait de "l’habitation" qu’on avait fourni à sa famille. La chaleur intenable qui faisait remonter les odeurs. Cet amas de chiffons qui rembourraient son matelas en mauvais point. Le bruit de la nuit, plus infernal que jamais par ce silence donnant écho à chaque bruit. Les pas, les secrets, la peur. La sécheresse de chaque instant.
Ses parents se sont retrouvés, après un séjour à Jink, esclaves dans le palais de Bokrus. En plus d’y effectuer plusieurs tâches, ils étaient torturés pour le bon plaisir du dirigeant. La petite Lyra en fut protégée durant ses premières années. Elle apprit tout ce qu’elle devait savoir pour sa vie future. A savoir, non pas à lire, ou a écrire, mais à faire tout ce qu’on lui ordonnait. L’obéissance. Elle apprit à cracher dessus dès sa plus tendre enfance. Et lorsqu’elle fut en âge de tenir un balai avec assurance, elle se mit à la tâche. Ses journées consistaient à nettoyer le palais resplendissant du dirigeant. Le soleil cognait contre sa peau fragile. Il fallait porter des messages dans tous les coins du bâtiment, porter de lourds sacs, et maugréer contre la vie. Ses parents, trop occupés pour lui offrir de l’amour, la délaissaient, ne gardant un moment intime seulement avant le coucher. Durant la journée, ils n’étaient que des serviteurs sans sentiments, sans famille. Ils n’étaient plus rien.
Les amis, les rires, les jeux, l’innocence, elle ne connut rien de cela. Il y avait d’autres enfants, mais tout comme elle, ils étaient traités comme des animaux. Et il fallait être heureux d’avoir un toit au-dessus de la tête. A ses dix ans elle subit sa première séance de torture due à une remarque mal placée envers un démon. Les yeux clos par la souffrance, se gravait dans sa tête le rire gras et insupportable du dirigeant. Ses mains sur son corps qui tremblait. Lyra se débattit. Elle fut remise dans la pièce qui servait de chambre à sa famille, en larmes, couverte de bleus et d’écorchures. Secouée par les sanglots, elle subit la nuit, blottie dans les bras de ses parents. Dans sa tête résonnait encore le rire gras du dirigeant qu’elle détestait à présent plus que jamais.
Quatre ans plus tard, au petit matin alors qu’elle était en train de nettoyer le sol du hall avant que le beau monde ne se réveille, Lyra surpris une conversation pour le moins intéressante. Ses yeux s’attardèrent quelques secondes sur les bavards. Elle découvrit son père en train de chuchoter avec un des hommes qui s’occupaient des draguns rouges. Elle ne comprit pas grand chose, mais les mots "fuite" et "liberté" atterrirent dans son oreille. Il ne lui en fallait pas plus. Le soir, elle attendit son père dans une des cours extérieures pour avoir des explications.

Un an plus tard, tout était prêt. Elle avait fait ses adieux, et n’avait rien à emporter. Le risque était grand. L’enjeu la dépassait. Il était tard, la maisonnée était endormie. On n’entendait que le bruit des pas des gardes. Le petit groupe de cinq adolescent fit son possible pour se faire discret. C’était la première tentative, et sûrement la dernière. Les vieux s’étaient sacrifiés au profit des jeunes. Tout était parfaitement minuté. La ronde des gardes, l’ouverture du portail. Ils furent bien sûr repérés, on ne sort pas comme ça du palais. Deux d’entre eux s’écroulèrent et avant que Lyra ne puisse se poser des questions, elle se prit une flèche dans l’omoplate. La jeune fille courut, le plus loin possible de la demeure du dirigeant, niant la douleur, se promettant de revenir sauver ses parents quand elle le pourrait, et d’abattre ce chien qui osait s’en prendre à eux. A bout de souffle, elle s’offrit un repos contre un mur, et arracha difficilement le projectile de sa chair, qui se referma sous ses yeux. Cet instant de pause fut une erreur. Elle n’avait jamais connu l’extérieur. La citée de Bokrus n’était pas réputée pour ses rues tranquilles, et surtout pas de nuit.

Au petit matin, on la retrouva couverte de bleus, inconsciente. L’homme qui la recueillie n’était autre que le propriétaire du club de strip-tease juste à côté. Une gamine de quinze ans, cela pouvait rapporter. Il la soigna donc, n’insistant pas sur le fait qu’elle ne voulait pas lui raconter son histoire. Jo était un humain que l’on tolérait simplement parce que son bâtiment produisait du plaisir. Il traita Lyra avec soin, comme une personne, et cette dernière se lia rapidement d’amitié avec lui. Ses premiers pas sur scène, quelques mois après, ne la traumatisèrent pas. On lui avait appris la grâce, la chair, et l’envie. Les regards qui la goûtaient l’écœuraient, mais son patron conservait un regard protecteur à son égard, et cela la rassurait. Avec Jo et les autres filles, elle apprit la rue, et l’amitié. Elle apprit aussi le besoin. Elle qui n’avait rien eu voulait obtenir, encore et encore. Mais avant tout, elle voulait conserver sa liberté.
C’est un soir où le club était très fréquenté, qu’elle comprit que ce n’était pas dans ce lieu que sa liberté serait possible. Un homme monta sur scène avec elle. Il la toucha de ses doigts qu’elle jugeait dégoûtants. Il transpirait la malveillance. Dans une pulsion de panique, elle le frappa. Sa nuque heurta le coin de la scène. Il mourut sur le coup. Le matin suivant, elle prit la route, non pas effrayée d’avoir ôté une vie, mais plutôt parce qu’elle avait l’impression qu’elle n’aurait jamais de liberté. Que les humains étaient voués à l’extermination. Sa vieille haine pour le dirigeant se réveilla, entraînant avec lui tous les démon qui lui ôtaient toute chance d’avoir une véritable vie.

Aujourd’hui, vous pouvez trouvez Lyra le plus souvent à Mycros ou Grindas. Ecumez donc les bars, vous finirez par la trouver. Mais si vous la chercher, ce n’est pas pour faire la discussion. Depuis quatre ans, Lyra s’est créée une véritable réputation d’assassin. Froide et distante, c’est là le moyen pour elle de rencontrer le profit et de, petit à petit, exterminer les démons. Elle use de son statut d’Immortelle pour l’aider dans ses contrats, et c’est ce qui l’a rendue orgueilleuse. Ne pas mourir. Le plus beau pouvoir qu’il soit. Il y a quelques temps, elle fut mise en contact avec un certain Mathyas, ce fut sa bouffée d’air, son espoir de réaliser son but. Elle n’était plus seule dans sa quête.
A ce jour, Lyra attend donc le contrat du siècle, qui lui permettrait d’avoir un apport monétaire pour pouvoir profité de sa liberté qu’elle gagnerait par la même occasion. Sa promesse de venir en aide à ses parents s’est envolée, il n’y a plus qu’elle qui compte.

Autre(s) : Une dague dans sa botte gauche. La cachette est peu originale mais marche encore. Une deuxième en vue à la ceinture, à côté d’une arbalète..

Relation(s) : Mathyas n’est pas vraiment quelqu’un à qui tient Lyra. Ce n’est pas non plus quelqu’un qu’elle déteste. Elle s’est simplement habituée à sa présence, sans lui faire complètement confiance.

aprés avoir tout lu ^^

*leve les bras*

Fiche accepté